Cibler la vulnérabilité


LES FEMMES EN GRANDE PRÉCARITÉ

Précarité
nom féminin

Situation dans laquelle une personne se trouve, ne lui permettant pas de subvenir financièrement à ses  besoins.

En France, les femmes constituent la majorité des personnes précaires (53% des personnes pauvres et 57% des bénéficiaires du revenu de solidarité active), d’après le Rapport SCHIAPPA de 2017. L’enquête de la Fondation des Femmes de 2022 révèle également plusieurs points qui mettent en lumières les discriminations sur vivent les femmes face à la précarité : 

  • Parmi les 300 000 personnes sans logement fixe en 2021, dont 5 000 dans la Métropole de Lyon, 38 % étaient des femmes
  • 70% des bénéficiaires des banques alimentaires sont des femmes
  • Au sein des familles monoparentales sans logement , 97% de familles ont une femme à leur tête
  • 79% des temps partiels sont occupés par des femmes
  • Le montant mensuel de la pension du droit direct connaît une différence de 800€ (majoration enfant comprise), avec pour les homme 1932€ contre 1137€ pour les femmes
  • 35 % des 18-25 ans sans abri sont d’anciennes enfants placées à l’Aide Sociale à l’Enfance, et près d’un quart d’entre elles connaissent la rue moins d’un an après leur sortie 

Nous agissons pour casser le cercle vicieux de la précarité qui touche ces jeunes femmes en les salariant en CDDI  dès leur entrée dans le dispositif d’accompagnement.
Nous leur assurons ainsi une sécurité financière et de logement pendant toute la durée de formation, en leur garantissant un accompagnement individualisé vers le retour à l’autonomie.


…AYANT CONNU UN PARCOURS D’AIDE SOCIALE À L’ENFANCE (ASE)

Aide Sociale à l’Enfance
politique sociale française et service départemental

L’Aide Sociale à l’Enfant (ASE) a pour objectif premier d’apporter une aide
adaptée aux besoins spécifiques de chaque enfant, adolescent ou jeune majeur en détresse .

Notre action ciblée sur les jeunes femmes en sortie du dispositif de l’Aide Sociale à l’Enfance répond à des problématiques identifiées sur la Métropole de Lyon, à partir des statistiques nationales et territoriales, à savoir :

  • Un nombre croissant de jeunes pris en charge par l’ASE
    Entre 2015 et 2019, le nombre de jeunes pris en charge a augmenté de 4.7 % en moyenne. En 2017, 11 % étaient majeurs et 38 % étaient des filles.
  • Un public particulièrement vulnérable
    En 2009, 35 % des jeunes pris en charge l’étaient pour des motifs de maltraitance, dont
    35.2 % des filles pour violences physiques et 31 % des filles pour violences sexuelles (contre 24.3 % et 11.8 % pour les garçons).
  • Un décrochage scolaire prédominant
    À 16 ans, 15.8 % des jeunes de l’ASE ne sont déjà plus scolarisés, et seulement 8 % des jeunes de 19 ans suivent une formation dans l’enseignement supérieur (contre 52 % dans la population générale).
  • Une parentalité précoce
    À 17 ans, 9 % des jeunes femmes ont déjà un enfant (proportion plus de 10 fois supérieure à la population générale).

ARIANELLES priorise ces jeunes femmes et propose une formation spécifique à leurs problématiques, en adaptant la durée et l’accompagnement dans la bienveillance, en ciblant avant tout leur nouveau départ dans la vie après les difficultés que chacune a vécu.


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